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Une culture oubliée...

  • Feb 2, 2023
  • 4 min read
Azul Fellawen, bonjour à tous, j’espère que vous allez bien. Aujourd'hui, j’aimerais vous présenter la culture de plusieurs personnes qui demeure la culture Amazigh.

Présentation

Alors, je pense que plusieurs personnes ne savent pas ce qu’est un berbère. Donc, laissez-moi vous en donner la définition : les Amazighs représentent un groupe ethnique autochtone d'Afrique du Nord. Connus dans l'Antiquité sous le nom de Libyens, les Amazighs ont porté différents noms durant l'histoire tels que Mazices, Maures, Numides, Gétules, Garamantes et autres.

Dans le vif du sujet

Les présentations maintenant faites, nous pouvons commencer.

Premièrement, d’où vient ce nom ? Le mot Amazigh veut dire « homme libre ».

Contrairement à l’image romanesque populaire qui les dépeint comme des nomades qui traversent le désert à dos de chameau, leur véritable labeur fondamental représente la pratique de l’agriculture sédentaire dans les montagnes et la vallée. Eh oui ! Ces Autochtones détenaient, grâce à leur agriculture, une certaine « influence » sur le commerce de toute la région.


Sa cuisine

À cause du fait qu’ils représentaient des agriculteurs et qu’à l’époque, on ne pouvait pas faire grand-chose, leurs plats étaient souvent composés de semoules et de légumes. Par exemple, le couscous reste très connu. Le plat taasbante ou tikourbabine est simplement des boulettes de semoule dans de la sauce. Quant au mets ephelfel, c’est un plat basiquement composé de poivrons et de tomates écrasées qu’on mange souvent avec du pain, aghroum akouran. Comme pâtisseries, il y a les tahboults, pâtisserie à base d'oeuf proche de l'omelette. Ce dessert bien calorique est consommé avec du miel. De même, le sfenj est un beignet local. De même, le makrout est caractérisé par un petit gâteau fourré à la date bien connu. Enfin, la tighrifine se déguste comme une sorte de crêpe légère et spongieuse avec plein de petits trous. Ainsi, si vous avez la trypophobie, la peur des trous, je vous déconseille cette crêpe.


L’architecture

Leur architecture est aussi variée que celle des pays qu’ils habitent. Une des plus criardes constructions est celle des Berbères qui vivent sur les collines du Jebel Nefusa. Ainsi, ces maisons souterraines sont taillées de façon verticale ou horizontale.


Les tatouages

Les tatouages symbolisent une tradition qui est maintenant en voie de disparition chez les premières nations du Maghreb . Au siècle dernier, le tatouage chez les Amazighs était utilisé comme des bijoux, un art artistique mêlant esthétisme et sociologie. D'ailleurs, habituellement, ce sont les femmes qui avaient des tatouages. Saviez-vous que les tatouages possédaient chacun une signification ? Par exemple, si une femme devient une veuve, elle se tatouera des motifs sur le menton et parfois même sur le cou, qui symbolisera la barbe de son défunt mari. À cette époque, on utilisait les tatouages pour identifier les différentes tribus et appartenances sociales. Alors, chaque motif géométrique possédait une signification et appartenait à une tribu spécifique. D’ailleurs, ces Autochtones s’avèrent les premiers peuples qui ont commencé les tatouages.


Son arabisation

En effet, les Amazighs ont vécu une arabisation qui s’est déroulée en trois phases. La première phase était le contact initial avec les envahissants arabes au VIIe siècle. La deuxième phase a commencé avec l’arrivée des Bédouins au XIe siècle et la troisième phase d’arabisation qui a eu lieu entre le XVe et le XVIIe siècle, a été accélérée par l’arrivée des réfugiés d’Andalousie.

Et religieusement ?

Autrefois, les Amazighs étaient polythéistes. Puis, avec le temps, ils sont devenus majoritairement chrétiens et depuis l’arabisation, musulmans. De plus, les premières nations maghrébines croient à la présence continuelle de plusieurs esprits (les djinns). La divination est réalisée au moyen du Coran. Ainsi, la grande majorité des hommes se servent des amulettes protectrices qui contiennent des versets du Coran.


Les vêtements traditionnels

La tenue traditionnelle féminine kabyle est constituée habituellement d’une robe blanche dont les extrémités sont brodées avec un fil rouge, marron rougeâtre et parfois, il y a des taches jaunâtres. Souvent, on attachait un tissu rayé rouge, marron et jaune à la taille. La femme Amazigh porte beaucoup d’argent comme des bijoux, car cela se faisait habituellement dans la région de la Kabylie. Lors des Fêtes, on met une sorte d'ornement ressemblant à un genre de couronne argentée décorée par des pierres rouges, turquoise et parfois bleu marine.


En ce qui concerne les hommes, ils portent un genre de « sarwel » qui est souvent blanc, accompagné d’un genre de veston de la même couleur, des babouches beige et blanc en guise de chaussures. Parfois, il est question d’une cape blanche, un burnous, fabriquée à base de laine et confectionnée par les personnes âgées des villages. Il est porté en guise de manteau. Enfin, un chapeau rouge vient agrémenter le tout.


Conclusion
Sans l’ombre d’un doute, cette merveilleuse culture s’efface et la tristesse s’empare de moi! J’espère au moins vous avoir ouvert les yeux sur cette culture. Bref, si vous voulez recevoir plus d’informations sur plusieurs cultures, faites-le-moi savoir, que ce soit dans le site Internet ou en présentiel.

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