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Nos infirmier.ère.s et leur quotidien

Nous avons toutes et tous des perceptions sur les métiers qui nous entourent. Ces temps-ci, celui d’infirmier.ère revient souvent dans les actualités du Québec, surtout à cause du manque de personnel dans ce domaine essentiel. Dans cet article, nous allons plonger dans leur quotidien, découvrir les bons comme les moins bons côtés de ce métier.

Le site officiel du gouvernement du Québec informe que les tâches principales du métier consistent à planifier et évaluer les soins à donner, évaluer la condition physique et mentale des patients, communiquer des informations aux patients et à leurs familles sur leur santé, collaborer avec d’autres professionnel.le.s de la santé, administrer les médicaments et les traitements prescrits, surveiller l’état des patients, assister les médecins lors des interventions chirurgicales et des procédures médicales puis d’autres tâches connexes. Ainsi, cette liste démontre la lourdeur de leur travail qui se vit quotidiennement par nos anges gardiens.

Entrevue avec une infirmière de l’Institut de cardiologie de Montréal

1. Quels sont les bons côtés du métier ?

Il y en a beaucoup. Le côté le plus important, c’est toutes les relations humaines, comme d’être près des gens et d’être là pour les soigner. Aussi, étant infirmière, c’est beaucoup de travail d’équipe. J’aime beaucoup l’entraide dans ce métier. Ce sont des aspects qui sont vraiment très positifs dans ce métier-là.

2. Quels sont les mauvais côtés du métier ?

Les côtés plus négatifs, je dirais que c’est quand même stressant. Cela demande la gestion de ses émotions au quotidien. Comme je l’ai dit, on travaille avec des humains, alors il peut y avoir beaucoup d’imprévus et des complications. Il faut être capables de s’adapter.

3. Quels sont les changements que vous apporteriez à ce métier ?

C’est sûr que cela va avec l’ancienneté, mais dans les premières années, ce qui peut être difficile, c’est de travailler sur des « shifts » qui ne nous conviennent pas comme travailler de nuit. Personnellement, j’ai dû travailler en postchirurgie de nuit pendant dix ans. Donc, c’est un peu plus négatif du point de vue pour la vie sociale en dehors du travail. Il ne faut pas oublier que c’est sûr qu’un.e infirmier.ère travaille durant des jours fériés et des fins de semaine. Le salaire aussi, il était bon il y a plus de 20 ans, mais il y a eu peu d’augmentation, à part après la COVID, à la suite des grèves des travailleurs du système public.

4. Avez-vous un avis spécifique sur les actualités qui parlent du manque d’infirmier.ère.s ?

Ici, au Québec, on a un très bon système d’éducation pour former des infirmier.ère.s. Je crois qu’il faut mettre l’emphase sur cela et encourager les gens de notre province à aller étudier pour être professionnel.le.s de la santé, infirmier.ère.s ou autres. Pour les retenir, il faut faire en sorte d’avoir de meilleures conditions de travail et un meilleur salaire. Il faut que cela leur convienne et que ces personnes restent. Une personne sur trois quitte la profession d’infirmier.ère dans les premières années. Donc, il faut améliorer ces statistiques.

5. Qu’avez-vous à dire aux personnes qui sont intéressées par la profession d’infirmier.ère ?

Pour quelqu’un qui penserait à étudier dans le domaine des soins infirmiers, le plus important je dirais, c’est si cette personne-là a envie d’aider et d’être présente pour ces patients. Il faut aimer ce métier. Je le soutiens fortement, car les premières années peuvent être difficiles. C’est stressant au début, mais c’est un très beau métier et puis on a besoin de beaucoup d’infirmier.ère.s. On sait que c’est un travail qui va continuer d’être en demande pour les prochaines années.

Pour conclure, il faut promouvoir la santé et les gens qui travaillent dans ce domaine. En espérant que Santé Québec sera capable d’améliorer la situation qui semble se dégrader depuis plusieurs années.

 

 
 
 

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