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Légendes au Québec

On n’entend pas beaucoup parler des légendes d’ici. Pourtant, il en existe plusieurs au Québec. Je vais donc vous présenter un top 5 des légendes québécoises!

5- La Dame blanche

Cette histoire s’était passée au cours de l’été 1759. Les troupes britanniques assiégeaient Québec. Malgré ces événements dramatiques, deux jeunes Canadiens, Mathilde et Louis, projetaient de se marier sous peu.

Toutefois, le 31 juillet 1759, les assiégeants lancèrent une attaque à Beauport, au pied de la chute Montmorency. Par malheur, Louis fut tué au cours de ce qui sera appelé « bataille de Beauport » ou « bataille de Montmorency ». Inconsolable, Mathilde revêtit sa robe de mariée et se jeta du haut de la chute. Depuis, certains affirment distinguer, parfois, les nuits de pleine lune, une forme blanche dans la chute.


4- Le Bonhomme Sept Heures

« Si vous êtes encore debout à 19 h, le Bonhomme Sept Heures viendra vous manger!» Cette légende demeurait le moyen qu’ont trouvé plusieurs parents afin de convaincre leurs enfants à leur obéir. Ce personnage représentait un être mystérieux et sournois qui avait pour habitude d’enlever les jeunes enfants qui n'étaient pas couchés après 19 heures. On se l'imaginait aussi portant un sac sur l'épaule pour transporter ses victimes, qu’il amenait ensuite dans son repère pour les manger. Certains disaient qu’il jetait du sable dans les yeux de ses victimes ou qu’il croquait leur nez ou leurs doigts. Voilà pourquoi il était appelé « Le marchand de sable » ou « Croque-mitaine ».


3- La Corriveau

Cette femme, au nom de Marie-Josephte Corriveau, aurait tué de un à sept de ses maris, soit en leur versant du plomb fondu dans les oreilles ou en leur brisant le crâne à coups de fourche ou de pelle. Son père Joseph Corriveau était complice dans tous les crimes de sa fille. Ils furent déclarés coupables d’assassinats. Le père Corriveau fut alors pendu et sa fille fut enfermée enchaînée dans une cage accrochée à un arbre pour y mourir de froid et de faim. Furieuse, elle promit de se venger sur les générations suivantes. Bizarrement, quelques nuits plus tard, la cage fut retrouvée vide. Depuis, dans certaines régions du Québec, on entend des gémissements et des bruits de chaîne : c’est la Corriveau qui tient son serment...


2- Alexis le Trotteur

Son nom était Alexis Lapointe, né en 1860 à Saint-Étienne-de-la-Malbaie et mort en 1924. Cependant, on l’appelait parfois Alexis, le trotteur du Charlevoix. On racontait qu’il pouvait aller en courant à une soirée à des dizaines de kilomètres de chez lui, danser jusqu’à la fin des danses et retourner chez lui, toujours en courant, qu’il trépignait, poussait des hennissements et se fouettait les cuisses avant de partir pour de grandes cavalcades à travers le Québec

Alexis le trotteur se mesura au bateau reliant Pointe-au-Pic à Chicoutimi, dans lequel son père avait pris place et arriva premier. Il mourut en 1924, à l’âge de soixante-trois ans, écrasé par un train. La légende affirmait qu’il venait de dépasser le train lorsqu’un faux pas le fit tomber sur la voie devant la locomotive. Le Trotteur ne trottera plus...


1- La hère (bête à grand’queue)

La hère était autrefois aperçue surtout autour des camps de bûcherons, dans le nord du Québec. Certains témoins rapportèrent qu’elle était pourvue d’une queue poilue rouge de deux mètres de long et de yeux brillants de la même couleur. On racontait que, sans père ni mère, elle était issue du monde des ténèbres et aurait été créée dans le seul but de tourmenter les êtres vivants. Cette créature ne se montrerait que tous les cinquante ans lorsque la nuit est parfaitement noire et qu’un orage déchire le ciel. Ceux qui ont croisé son regard ont disparu dans la seconde, sans laisser de traces. On dit encore que les chasseurs audacieux qui ont osé la poursuivre se sont eux aussi volatilisés dans les bois sans que quiconque puisse expliquer ce qui leur était arrivé.


*Les versions des légendes ci-dessus représentent une des nombreuses versions existantes.
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