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Les rêves éveillés, un problème plus grand qu’il en a l’air?

Vladd & Pat Les enquêteurs

 Les rêves éveillés, un problème plus grand qu’il en a l’air?

C’était un calme avant-midi de septembre. L'enseignant nous expliquait les détails de notre futur examen. Moi, je ne réalisais même pas à quel point j'étais ailleurs. Perdu dans mes pensées, je ne saurais même pas dire à quoi je réfléchissais. J’étais tout simplement dans mon monde. Je fus brusquement tiré vers la réalité : « Qu'est-ce que je viens de vous dire jeune homme ? »Est-ce qu’une situation de ce genre vous est déjà arrivée ? Ceci est un rêve éveillé, ce qui demeure commun, tout dépendant de qui vous êtes. Cependant, les personnes qui n’arrivent tout simplement pas à les contrôler, font des rêves éveillés compulsifs, ce qui nous mène à nous questionner.

 

La rêverie compulsive

Bon, pour commencer, c’est quoi ? Un rêve compulsif peut être lié à un trouble de comportement, par exemple un trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Des études précédentes ont démontré une observation des niveaux des élèves avec un TDAH (trouble du déficit de l’attention et hyperactivité) chez les personnes présentant des rêveries compulsives. Ce sont des séances de rêves très intenses, ils peuvent même durer pendant des heures et même des jours. Les personnes qui sont en train de les vivre peuvent réagir dans la réalité avec des rires, des pleurs, des gestes, etc. Toutefois, ce trouble n’est pas reconnu par la communauté psychiatrique. Les premières recherches ont seulement eu lieu en 2002.

 

Des questionnements

Nous pensons qu’il viendrait du TDAH, la dépression, de l’anxiété ou même du trouble obsessionnel compulsif.

Mais pourquoi n’y a-t-il pas son propre diagnostic?Selon 20 min.fr, des chercheurs soupçonnent que les personnes confrontées à ces rêves éveillés compulsifs possèdent une aptitude innée aux « fantaisies » immersives.

Le problème ?Selon des pourcentages, ce ne serait qu’une faible partie des gens qui utilisent la rêverie compulsive pour se divertir. L’autre partie démontre que 67 % d’entre eux souffrent de dépression et 72 % d’anxiété. Comme il n’est pas reconnu, cela conduit à des diagnostics erronés ou au rejet des symptômes. Ce qui également devient un inconvénient de la détresse, l’isolement et la honte.

Ceci démontre donc que ces personnes l’utilisent, soit en étant conscientes ou non, pour fuir leur monde et en créer un qui leur convient, qui leur semble parfait à leurs yeux et qui, très probablement, se trouve dans des circonstances de bien-être. Cette situation les mène à un délaissement de la réalité où ces gens vivent vraiment. Il en va de même au détriment des besoins physiques et sociaux qui peuvent autant créer des problèmes au travail, dans leurs études, dans leurs capacités de concentration et dans le maintien de leurs relations extérieures (amicales, familiales ou encore amoureuses), qui deviennent sûrement étroites. Ces rêves auraient lieu pour aider à faire face à des traumatismes, des évènements marquants ou l’isolement social, ce qui peut devenir à long terme un cercle vicieux.

Même si la rêverie compulsive a des bons côtés, il faut savoir qu’elle devient difficile à contrôler et que le temps consacré à ce problème  devient trop important. Ces moments commencent alors à empiéter sur la vie réelle.

 

La solution

PARLEZ-EN !!! Si en lisant les informations précédentes, vous vous reconnaissez dans ce comportement, prêtez attention aux deux éléments qui suivent.

1- Ceci affecte-t-il votre vie comme par exemple dans vos horaires et

    heures de sommeil.

2- Êtes-vous capables d’identifier la raison et seriez-vous aptes à

    l’expliquer ?

Si vous n’êtes pas capables d’utiliser des mots et de l’exprimer de vive voix, essayez de l’écrire. Cela peut être plus facile à comprendre même pour vous par la suite. N’hésitez pas à le décrire comme vous le pouvez. Ensuite, allez voir un.e intervenant.e pour en parler, mieux comprendre et trouver des solutions.

 

Des conseils qui en valent de l’or

Écoutez-nous, Patricx et Vladdyslave.

-             Utiliser l’écriture demeure important quand le langage verbal ne veut pas sortir. Vous pouvez au moins commencer à écrire sur ce que vous ressentiez face à votre rêverie compulsive. Personnellement, je préfère l’écrire et cela m’aide beaucoup à aborder plusieurs sujets lourds.

-             « N’attendez pas d’avoir le courage de parler, parlez et devenez courageux. » (Citation de Vladdyslave 2024, conseil du couloir de l’aile E durant la pause des 15 minutes.)

-             « N’attendez pas d’être bon.ne.s pour parler, parlez et vous serez

-                bon.ne.s »

-             Patricx : « Ce n’est pas, car on ne sait pas comment le formuler qu’on doit attendre avant de pouvoir le verbaliser, au pire écrivez.»

-             -N’hésitez pas à demander de l’aide aux intervenant.e.s de l’école. En fait, n’ayez pas peur, ces professionnel.le.s ne mordent pas. À vrai dire, ces personnes sont là pour vous, leur priorité reste votre bien-être.

 

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