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Le blob

Vous êtes-vous déjà promené.e.s sur le Mont-Royal ? Eh bien ! Sachez que si vous croisez le chemin d’une sorte de flaque jaune verdâtre non identifiée, vous avez des chances d’être tombé.e.s sur l'un des êtres le plus mal connu de nos habitats forestiers humides. Il est question bien sûr du blob.

      

I.            Fiche informative

Entre l’animal et le champignon, le blob fait partie du règne des amibozoaires et se nomme, pour les intimes, Physarum polycephalum.

Son anatomie peut être résumée à ceci :

▫   une seule gigacellule ;

▫   des dizaines et des dizaines de noyaux qui se dédoublent à chaque 8 h ;

▫   un système veineux qui lui permet de se déplacer à une vitesse de croisière de quelques millimètres par heure ;

▫   plus de 720 identités sexuelles ;

▫   puis aucun système nerveux.

Bébé, son plat favori demeure la bactérie bien en sauce, alors qu’adulte, ce champignon se nourrit de matières organiques, dont des flocons d’avoine Quaker. Ces mets délicats dont il se régale, ce dernier les trouve et les choisit grâce à la diffusion de leur goût sur le sol humide de son environnement.

Son prédateur # 1 : la limace gluante.


    

II.            Aptitudes extraordinaires

Bien que sa vitesse de croisière soit minime, le blob double de taille à chaque jour. Il reste aussi presque immortel, sa cicatrisation prenant en général moins de deux minutes. De plus, cet être vivant peut être découpé, fusionné, asséché et réhydraté. Il est capable non seulement d’apprendre et de mémoriser des données sur son environnement, mais aussi de les communiquer avec d’autres blobs lors de leur fusion. Il sait nager, pas encore voler, même s’il s’est étonnamment rendu jusque dans l’espace sur la station spatiale internationale !


Bref, si j’ai réussi à piquer votre curiosité, n’hésitez pas à consulter ce code pour visionner un tutoriel de l’éminente spécialiste de cet organisme fascinant : Audrey Dussutour.
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