Avant le génocide
Tout d’abord, il faut savoir que le Rwanda est un tout petit pays situé au centre de l’Afrique. Au début du 20e siècle, les Belges colonisent le pays. C’est à ce moment que ceux-ci divisent le peuple en deux : les Tutsis et les Hutus. Il les divise selon leur physique. Ainsi, les Tutsis ont la peau plus pâle, les nez plus petits ou encore la silhouette plus fine et ils classent les Tutsis supérieurs aux Hutus. À ce moment-là, les Tutsis représentent une minorité de la population, c’est-à-dire environ 10% de la population. De plus, les Belges instaurent des cartes d’identité qui indiquent si la personne représente un Hutu ou un Tutsi. En 1962, le Rwanda obtient son indépendance. Il n’est donc plus soumis à l’autorité des Belges.
L’élément déclencheur
Le 6 avril 1994, le président rwandais Juvenal Habyarimana, un Hutu, est à bord d’un avion en compagnie du président du Burundi. Alors, deux missiles atteignent l’avion alors qu’il allait se poser sur la piste d'atterrissage à Kigali, la capitale du Rwanda. Tous les gens qui faisaient partie de l’avion meurent sur le coup. De nos jours, nous n’avons toujours pas connaissance de la ou les personnes ayant envoyé les missiles.
Le génocide
Pour les Hutus, cela en est trop. Ils sont certains que ce sont des Tutsis qui ont lancé les missiles. Le 7 avril 1994, un groupe d’Hutus extrémistes, souvent des proches du président qui viennent de mourir, organisent le génocide. Ce groupe influence la population de Kigali à commettre des meurtres. Donc, ces adversaires ont pour mission d’éliminer tous les Tutsis, à coup de machettes ou de fusils. Au total, 75% de cette population a été massacrée.
Lors du mois de juillet 1994, le FPR et des combattants Tutsis vont à la capitale pour chasser le gouvernement composé d’Hutus. Voyant cette menace, certains chefs et personnes, ayant contribué fortement aux massacres des Tutsis, décident de quitter le pays. Peu après, Paul Kagame instaure un nouveau gouvernement. Le 17 juillet 1994, le génocide prend fin.
Où était l’aide internationale?
En 1993, l’ONU était bien présente au Rwanda. Elle était donc en mesure de prédire qu’un génocide se préparait. Cependant, quelque temps après le commencement de cette tragédie, l’ONU avait retiré une grande partie de ces soldats, 200 soldats y restent, alors qu’avant le génocide, il y en avait près de 2500. De plus, l’une des seules raisons pour laquelle les casques bleus sont restés étaient pour évacuer les touristes encore présents. Ce n’est que le 16 mai que l’ONU décide d’envoyer 5500 soldats dans le but de protéger la population. Plus tard, cette organisation a bien reconnu qu’elle aurait pu faire bien plus pour éviter ce massacre. Un peu plus tard, la France fut accusée d’avoir favorisé le gouvernement Hutu face à la préparation de cette tuerie. Des pays comme la Belgique et les États-Unis ont aussi avoué leur part de responsabilité.
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