Certes, la pandémie a changé notre quotidien. Mais qu’en est-il de ses impacts sur l’environnement ?
Des cygnes et des dauphins dans l’eau d’Italie ?
Étant donné que la grande majorité de la population est confinée chez elle, l'impact des rues dépeuplées de l’Italie sur l'environnement est colossal : l'air devient pur, les rues deviennent propres et l'eau des canaux de Venise dégage presque de la limpidité. Mais quelle est l’explication valable à tous ces mystérieux changements ? Elle demeure bien simple ! Comme il n'y a plus de touristes ou de Vénitiens dans les rues des villes italiennes, la quantité de déchets et de pollution a été considérablement réduite. Ainsi, pour la première fois depuis longtemps, plusieurs habitants ont une nouvelle perspective pour apprécier leur ville. Cette dernière reste calme, presque parfaite. Bien sûr, plusieurs personnes en ont profité pour prendre de nombreuses photos de la ville « endormie » et certaines ont même eu l'occasion d’assister à des moments très intéressants comme le retour des cygnes et des dauphins nageant librement dans les eaux transparentes de Venise. Plusieurs phénomènes similaires ont été observés à divers endroits tels qu’une tribu d’éléphants dans un village de la province chinoise du Yunnan.
Eh bien non ! Cette nouvelle est malheureusement fausse ! Cela a pu vous sembler bien probable, mais de nombreux articles sur les médias ne divulguent pas toujours la vérité ! En effet, ces témoignages de faunes radieuses dans des pays mobilisés par la COVID-19 ont été partagés dans de nombreux réseaux sociaux, attirant l’attention de plusieurs milliers de personnes relayant à leur tour ce contenu. Malheureusement, les médias ouvrent leurs portes grandes ouvertes pour de nouvelles mensongères. Ainsi, les cygnes s'aventurent souvent dans les canaux de Burano, une île du vaste territoire de Venise, la métropole où les photos ont été prises. Les dauphins de « Venise » ont été photographiés dans un port de Sardaigne, à des centaines de kilomètres de cette ville. Les phénomènes mentionnés ci-dessus ne sont donc pas associés aux conséquences de la COVID-19. Toutefois, nous avons pu observer réellement une apparition soudaine de faunes dans différentes zones urbaines telles qu'en Alberta avec l’éruption d’oiseaux de proies et de certains canidés dans le territoire de plusieurs villes comme le mentionne un article de ‘’Radio-Canada’’. Mais ne faites pas grise mine avec cela ! En effet, bonne nouvelle à l’horizon !
Au revoir pollution atmosphérique !
Dès mars 2020, nous avons pu prendre acte des impacts du confinement de l’Italie et de la Chine grâce à la présence de certains satellites dans l’espace. Leur constat est impressionnant : les polluants dans l’air ont considérablement diminué ! La réduction de la pollution atmosphérique représente le résultat de la fermeture soudaine à laquelle ont fait face de nombreuses industries comme la fermeture générée par le confinement. Toutefois, cette diminution est majoritairement due à l'interruption des transports commerciaux et des déplacements des véhicules motorisés. D'ailleurs, les experts conjecturent que la demande de pétrole diminuera fortement pour la première fois en dix ans.
L'avalanche des masques : attention !
Toutefois, le virus a également engendré des points négatifs ! Une des principales conséquences néfastes de cette crise sanitaire demeure l'augmentation des mauvaises pratiques des masques jetables usagés. Effectivement, on a pu constater que de plus en plus de masques se retrouvent abandonnés sur les trottoirs, les plages et dans les espaces publics du monde entier. Toutes ces actions sont entreprises au grand dépit de notre planète, car nous estimons qu'il faudra près de 400 ans afin que ces masques se dégradent complètement.
La Terre restera toujours une planète vulnérable et fragile. Elle nous émerveille chaque jour avec de nouvelles trouvailles aussi étranges que passionnantes. Alors, ouvrons les yeux, il est temps d’agir ! Protégeons notre boule bleue ! Je finirai cet article avec une citation qui m’inspire beaucoup :
« La première règle de l’écologie, c’est que les éléments sont tous liés les uns aux autres. »
- Barry Commoner
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