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Le World Press Photo : un hommage auphotojournalisme

Dans le cadre de cette première édition plutôt mouvementée, je trouve plus que pertinent d’aborder une certaine exposition dont plusieurs d’entre vous ont surement déjà entendu parler. Alors, le World Press Photo représente une exposition dédiée aux meilleures photos journalistiques de l’année. Elle traite de tout, des préoccupations climatiques majeures jusqu’aux polémiques spatiales et cela en gardant une objectivité qui caractérise le journalisme. Donc, dans cet article, j’aimerais premièrement aborder l’importance du photojournalisme et puis partager avec vous quelques coups de cœur de l’exposition.


L’apport du photojournalisme dans les enjeux et controverses

Selon moi, le photojournalisme mérite une place beaucoup plus grande dans les médias d’aujourd’hui. Pourquoi ? Eh bien! Comme le dit le dicton, une image vaut mille mots. Ces images nous aident à mieux assimiler la gravité de la situation en jeux ou à mieux comprendre les émotions ressenties par les personnes prises au piège dans une réalité bien loin de la nôtre. En voyant les expressions faciales, la destruction ou même la beauté des scènes photographiées, nous nous créons une idée plus concrète sur la situation, dont il est question dans la photo, puisque la plupart du temps ce montage visuel fait appel aux sentiments de l’audience : son empathie surtout. Tout cela est mieux expliqué par John Moore, un photojournaliste ayant gagné la photo de l’année au World Press Photo de 2019 : « En tant que photojournaliste, mon travail consiste à informer et à rendre compte de ce qui se passe, mais je pense également qu'il est important d'humaniser les enjeux souvent représentés sous forme de statistiques. » M. Moore évoque ce point crucial après avoir gagné la « photo de l’année » avec une image traitant sur les immigrants d’Amérique Centrale qui essaient de franchir la frontière vers les États-Unis.

Un de mes coups de cœur

Cette année, lors de notre sortie au World Press Photo, j’ai pris le temps de bien analyser chaque image, me familiariser avec le cadre dans lequel la photographie a été prise et de lire convenablement les légendes adjacentes. J’effectue ce rituel à chaque sortie au World Press Photo, car pour moi, être informée sur les affaires globales qui nous touchent tous de loin ou de près reste un devoir du citoyen de ce monde. Cette fois-ci, plusieurs pièces m’ont interpellée autant d’un point de vue environnemental que d’un point de vue humain.

Premièrement, une des pièces les plus impressionnantes selon moi a été « Sécheresse en Amazonie », prise par le photographe brésilien Lalo de Almeida. Ce chef-d’œuvre photographique présente une sécheresse sans bornes dans une branche du fleuve Amazone. À vrai dire, le paysage désertique déborde dans la dystopie, montrant un pêcheur solitaire essayant de traverser le vaste horizon de sécheresse. En fait, cette image demeure un parfait exemple de l’effet que peut provoquer une image sur une personne. Après avoir vu un portrait du réchauffement climatique de cette envergure, l’état d’alerte se fait sentir.

Bref, je vous invite à aller faire un petit tour dans leur site pour apprécier les différentes images que ces membres des médias ont àvous offrir.

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