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Culture du viol

Durant le mois de septembre, une affaire a éclaté en France faisant la une des journaux français et internationaux. L’affaire Gisèle Pelicot où celle ci avait été agressée sexuellement avec la complicité de son mari. Ce procès soulève plusieurs questions de société notamment le consentement, la culture du viol, puis les relations hommes et femmes puisque les accusés estiment être innocents, car ces derniers avaient bénéficié de l’accord du mari de Gisèle Pelicot mais non le sien.

Hors, comme le prévoient les lois française et canadienne, le consentement doit être donné par la personne en question et non un tiers, puis celle-ci doit être en état de consentir, c’est-à-dire elle ne doit pas être sous l’effet de substances telles que l’alcool, la drogue, etc. À vrai dire, cette affaire nous démontre la banalisation des agressions sexuelles que certain.e.s appellent la culture du viol. Ce concept désigne les normes et croyances qui banalisent, excusent et parfois même encouragent les violences sexuelles. Si nous prenons l’exemple de l’affaire Gisèle Pelicot, cela se traduit par le fait de dire qu’elle demeure en partie responsable, car elle ne s’en est pas rendu compte.

De plus, insinuer que son corps appartient à son mari puisque ce dernier peut donner son consentement à sa place, etc. Alors, le fait de minimiser ces actes et cette banalisation des agressions sexuelles se retrouve partout dans notre société, puis ne représente pas un cas isolé dans cette sordide histoire. Par exemple, il n’est pas rare aujourd’hui de faire des blagues sur le viol, d’excuser certains comportements à cause de la tenue de la victime alors que 84% des agressions sexuelles sont commises par des proches et non des voyous dans la rue comme nous pouvons l’imaginer, d’hypersexualiser les femmes à la TV ou même dans les films pour enfants où l’on enseigne aux filles que ces dernières doivent être désirables.

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