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La culture québécoise, un héritage?


Je me considère chanceux d’être né au Québec et d’avoir grandi à travers cette culture québécoise. À travers les prochaines lignes, j’ai décidé de reculer au début des années 80 pour vous prouver que nous sommes tous empreints d’une forme de culture.


Oh oui! Je me rappellerai toujours cette émission Les Belles Histoires des pays d’en haut diffusée au cours de mon enfance et de mon adolescence. Mes parents la visionnaient toutes les semaines et j’ai pu constater que l’Église en menait large au sein de ce village de Sainte-Adèle, dans Les Laurentides, à l’époque de la colonisation. Cependant, le protagoniste principal, Séraphin, faisait rager bien des gens à cause de son avarice, c’est-à-dire son attachement excessif à l’argent. Il a même plongé toute sa communauté dans la misère humaine quand il a assumé ses fonctions de maire. Cette fameuse réplique à laquelle je me suis amusé à redire plusieurs fois : « Viande à chien !», m’a vraiment fait bien rigoler. En plus, sa femme Donalda a vécu un véritable calvaire en sa compagnie, car elle ne devait rien gaspiller.


« Autres temps, autres mœurs », disons-on. Il reste tout de même un héritage que j’ai compris au fil du temps. Ainsi, à cette époque, les habitants utilisaient des mots que nous employons rarement aujourd’hui, en langage standard, mais peut-être dans la langue familière. À titre d’exemple, Séraphin aimait bien le mot « piastre ». Alors, aujourd’hui, nous dirions un « dollar » et non une « piastre ». Je pourrais recenser plusieurs exemples, mais je ne désire pas aller plus loin malgré mon attachement à la langue française.


Sans l’ombre d’un doute, je suis resté bouche bée de voir le système d’éducation à cette époque. Eh bien! Vous devez savoir les jeunes que la technologie n’était pas présente. Aussi, les élèves n’étaient pas obligés d’aller à l’école. C’est pourquoi ces derniers commençaient à travailler très jeunes. Je ne voudrais pas passer sous silence les moyens utilisés par le prof pour exercer son autorité. À plus forte raison, si tu n’aimais pas l’école, tu travaillais dans les champs au pic et à la pelle très tôt, car la machinerie demeurait rare à cette époque. Le soir venu, après une dure journée de travail, personne n’avait le temps de flâner, car ces gens se couchaient de bonne heure. Il ne faudrait pas oublier que l’électricité ne faisait pas partie de leur quotidien. Je me suis ainsi demandé quand surviennent des pannes au Québec, les Québécois se plaignent pour rien.


Enfin, ce qui m’a impressionné le plus, c’était de constater toute l’alimentation qui provenait des terres agricoles. Donc, la nourriture n’était pas aussi transformée qu’aujourd’hui. N’oubliez pas, nous survivions à cette époque. À cet effet, si nous voulions manger des œufs, il y avait le poulailler pour subvenir à nos besoins. J’ai une petite pensée pour ma grand-mère qui me cuisinait des produits du terroir, dont sa fameuse « grosse crêpe ». Que c’était succulent!


Bref, je tenais à vous partager cet épisode de ma vie, car la culture québécoise a le bras long. Ah oui! J’oubliais. J’ai tellement adoré Séraphin que j’ai analysé le thème de l’avarice, après avoir lu le roman du terroir Un homme et son péché, écrit par Claude-Henri Grignon, dans un travail de littérature québécoise à l’université. Ce fut pour moi un pur délice!
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