La violence armée est de plus en plus présente à Montréal. En effet, pendant les trois premiers mois de 2023, un total de 41 évènements se sont produits dans notre ville. Trois de ces coups de feu ont résulté en un meurtre tandis que 15 ont été classés comme des tentatives de meurtre, puis les 23 autres ont uniquement mené à une décharge contre le tireur. Entre le premier trimestre de cette année et celui de l’an dernier, on compte une augmentation de 11 évènements impliquant des armes à feu.
Sans l’ombre d’un doute, il demeure légitime d’avoir peur, d’être inquiets et de se demander pourquoi nous sommes témoins d’autant de violence. Selon M. Abdelhaq Sari, porte-parole en sécurité publique de l’opposition officielle pour la Ville de Montréal, la violence armée est une conséquence du manque d’effectifs au SPVM (Service de police de la Ville de Montréal). Il déclare : « Les policiers sont fatigués. [...] Il y a beaucoup de « burnouts », beaucoup de départs à la retraite, beaucoup de gens qui ont démissionné... On manque d’effectifs, tout en ayant une recrudescence de la violence armée.»
Pour régler ce problème qui semble prendre de plus en plus d’ampleur, l’administration du parti Projet Montréal croit que la nomination de Fady Dagher au poste de chef du SPVM peut être un début de solution. Comme l’affirme Alain Vaillancourt, responsable de la sécurité publique de la Ville de Montréal : « Une certaine accalmie avait été observée […] chaque événement en est un de trop. La lutte contre la violence armée sera encore une grande priorité en 2023. Avec un des meilleurs corps de police au pays, l’arrivée de M. Dagher, les ressources additionnelles et les investissements en prévention, nous sommes confiants d’avoir les meilleurs moyens pour faire face à cette problématique. »
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