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Writer's pictureFlorent McKinnon

Banksy : entre célébrité et anonymat, un critique sociale

Updated: Apr 24

En septembre, l’exposition « BanksyLand » s’est installée à Montréal pour présenter le travail du célèbre artiste au public québécois. Ainsi, Banksy est un artiste qui utilise les villes pour dépeindre son avis sur notre société à l’aide de ses pochoirs et de son anonymat. L’univers autour du personnage de cet homme soulève discussions et controverses. Il sera donc question des sujets qu’il aborde et de la façon que ce dernier exprime son art.



D’abord, les messages de Banksy touchent toujours de près ou de loin à la paix. Quand ce n’est pas à propos d’un conflit géopolitique, il dénonce les distorsions du capitalisme ou des réseaux sociaux. Toutefois, ce qui est étrange avec Banksy, c’est qu’il profite des concepts qu’il dénonce. Par exemple, pour le capitalisme, il en tire avantage lorsque cet artiste vend ses œuvres à plusieurs millions de dollars. Tout comme le monde extravagant de l’art dont il profite, en même temps, cet être le dénonce. Les réseaux sociaux seraient un autre exemple. Ce personnage nous rappelle donc l’aspect négatif des plateformes telles qu’Instagram, Facebook ou X , anciennement Twitter. Toutefois, d’un autre côté, il les utilise pour la visibilité qu’elles apportent alors que ce dernier reste toujours dans l’anonymat.


De plus, les supports des œuvres de Banksy sont diversifiés, mais celui qui le caractérise le plus représente les murs. Il utilise des pochoirs pour créer des ouvrages bien définis et parlants. « Balloon Girl », « The Flower Thrower » ou « The Sweeper » représentent des célèbres murales de l’artiste réalisées au pochoir. De même, cet artiste revisite aussi le concept de la performance, c’est-à-dire ce dernier participe à un évènement qui contient une part d’improvisation où le processus reste l’œuvre elle-même. Enfin, lors d’une enchère en octobre 2018, une adaptation de la murale « Balloon Girl » s’est à moitié autodétruite après s’être vendue à environ 1,84 million de dollars canadiens. L’anonymat de l’auteur accroit aussi sa renommée. Par contre, cette popularité peut cacher l’envers de la médaille: comment être sûr.e.s qu’une exposition ou création est authentique? Par exemple, l’exposition « BanksyLand », qui demeure en tournée aux États-Unis et au Canada, n’est pas une initiative de l’artiste, mais celle d’un collectif international d’arts et les œuvres sont prêtées par des particuliers.


Bref, si vous avez des interrogations sur Banksy, le « Pest Control Office » reste le parent et tuteur légal de cet homme qui ne laisse personne indifférent. À vrai dire, les informations sur ce site sont celles qui demeureront les plus fiables.


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