Éditorial 1

Chers lectrices et lecteurs du journal de L’ordre de la plume,

Cela fait déjà 4 ans que notre école n’a pas connu une année normale. Que ce soit à cause de la pandémie ou de la grève des enseignant.e.s, la très grande majorité des élèves a inévitablement manqué une partie de l’expérience étudiante telle une partie de leur vie. Alors, j’espère sincèrement que nous pourrons laisser ce mauvais souvenir derrière nous et que nous vivrons une année sans contrainte, pour une fois. Toutefois, bien sûr, n’étant pas devin, je ne pourrais pas prédire la chute d’un astéroïde sur les prémisses de Louis-Riel, forçant la fermeture de l’établissement pour une autre année scolaire…

Dans un autre ordre d’idées, j’ai toujours été fier du fait que la liberté d’expression au journal demeure une valeur qui est toujours respectée, que n’importe quel élève peut s’exprimer à propos de sujets divers, quel.le.s que soient sa lourdeur et ses tabous ou son insignifiance. Quel est le but de rédiger si l’autorité plane derrière notre épaule, règle à la main ? Donc, dès la première édition, dans un monde qui reste de plus en plus divisé et froid ; polarisé et silencieux ; indifférent et entropique ; nos journalistes abordent les enjeux et les controverses qui leurs tiennent à cœur. Et ce, même si certains sujets détournent les regards et polluent l’air de l’école avec la réalité étouffante de la vie. Si vous recherchez dans le journal un article doux pour vous détendre après un examen de français, je vous conseille de choisir une édition antérieure ou d’attendre la prochaine, car il n’y a pas grand-chose pour vous ici.

Bref, je vous souhaite une bonne année scolaire remplie de réussites et une lecture du journal plus sérieuse qu’à l’habitude mais agréable tout de même.

Avec plaisir!

Andriy Kolobov