Il est très rare de trouver un bon livre qui se passe en Algérie. Laissez-moi vous présenter une pépite d’or de la lecture.
Ce que le jour doit à la nuit est un livre écrit par Yasmina Khadra, romancier algérien, en 2008. Ce roman se déroule en Algérie colonial, soit de 1930 à 1962. Il raconte ici l’histoire de Younes, qui vit avec sa mère, son père et sa petite sœur. À trois jours de la moisson, son père descend au village pour demander de l’aide aux villageois pour commencer les récoltes. Malheureusement, quelqu’un qui lui voulait du mal décide de tout brûler. Ils se retrouvent donc sans rien.
Toutefois, le père de Younes n’est pas du genre à se laisser faire. Il décide d’emménager à Oran, où il vivra dans un refuge. Là-bas, il cherchera du travail sans vouloir demander de l’aide à son frère, qui est bien plus aisé que lui.
Après un an, sans réussir à se sortir de la misère, le père se rend à l’évidence : Younes n’aura aucun avenir s’il reste avec lui. Il accepte donc de le confier à son petit frère qui pourra lui offrir un avenir. Notre protagoniste va donc goûter à la vie pour laquelle les Arabes ne pouvaient pas en profiter à cette époque. Effectivement, pendant que la France colonisait l’Algérie, les Arabes étaient perçus comme inférieurs. Il était pour eux impossible de trouver du travail, donc aucune chance de devenir riches. Seuls quelques élus avaient le droit à une vie stable. Younes en faisait partie.
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