L’été arrive à grands pas. Certains vont se reposer. D’autres vont travailler. Les moins ennuyants vont s’amuser!!! Pour cela, je vous propose un sport québécois méconnu : le kin-ball.
Son histoire
Omnikin, une compagnie québécoise, signifie tout (omni) et le mouvement (kin). Originellement, elle utilise un gros ballon dans des jeux d’agilité et de coopération. En 1985, un de ces jeux profite d’un succès inattendu. Mario Demers décide alors d’en faire un sport. Initialement destiné aux enfants, le « kin-ball » en devient officiellement un en 1987. Ce sport sera trentenaire dans trois ans.
Son matériel
Malheureusement, le kin-ball nécessite du matériel. Il est donc question d’un ballon de 1,22 mètre de diamètre et un gonfleur. Réunir tout ce matériel vous donnera beaucoup de fil à retordre. Si vous ne trouvez pas de gonfleur vous pouvez jouer avec un ballon dégonflé. Cependant, cela risque d’être moins plaisant. Si vous ne trouvez pas de ballon, pas de problème. Jouez avec le gonfleur. Cette situation risque aussi d’être moins plaisante et vous finirez probablement la partie avec une bosse sur la tête.
Comment y joue-t-on?
Le but est de lancer le ballon en espérant qu’il touche le sol. En effet, pour faire des points, il faut envoyer cette grosse sphère à une des deux équipes adverses et qu’une d’elle ne l’attrape pas. De plus, chaque équipe compte quatre joueurs. Trois d’entre eux sont chargés d’attraper le ballon. Le joueur restant possède le rôle de dire « Omnikin » succédé de la couleur de l’équipe à laquelle il l’envoie. Ensuite, ledit joueur frappe le ballon trois mètres minimum dans les airs. Ce dernier doit le faire en moins de dix secondes pour ne pas avoir de faute. De même, une partie de « kin-ball » est terminée lorsqu’une équipe gagne sa quatrième manche ou, de son nom dans le domaine, période. Cela permet un maximum de dix périodes par partie. Pour gagner une période, une équipe doit atteindre 11 points. Elle doit donc lancer le ballon 11 fois à une autre équipe, sans que celle-ci le récupère. Au neuvième point d’une équipe, celle qui a accumulé le moins de points doit quitter la partie jusqu’à la prochaine période. Au niveau débutant, une partie dure environ 30 minutes.
Le terrain
Au kin-ball, le terrain est carré et mesure 20 mètres par 20 mètres au maximum. Il doit être constitué d’une matière permettant les glissades. Les équipes n’ont pas une partie du terrain qui leur est dédiée comme au tennis ou au volleyball. Les points peuvent être faits n’importe où sur la surface de jeu, contrairement au soccer et au hockey.
Les équipes
Précédemment, je vous ai un peu menti à propos des membres d’une équipe. Une équipe compte un maximum de 12 joueurs (quatre sur le terrain et huit remplaçants), l’entraîneur, son assistant et un soigneur. Dans une partie, chaque équipe possède une couleur différente. Au niveau international, les couleurs officielles représentent le gris, le bleu et le noir.
La FIKB
Comme tous les sports officiels, ledit sport fait partie d’une organisation internationale. La Fédération internationale de « Kin-ball » ou, de son acronyme, la FIKB opère depuis la création de ce sport en 1987.
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