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Writer's pictureJournal Louis-Riel

De la persévérance dans le règne animal ?

Que ce soit pour réussir un examen, courir un marathon de 5 km ou compléter un projet personnel, nous avons tous déjà su faire preuve de persévérance au cours de notre vie. Étonnamment, les animaux possèdent également cette arme d’acharnement en développant des caractéristiques d’adaptation. Mais, pourquoi ces changements dans la biodiversité existent-ils ? Découvrons les causes environnementales des adaptations de trois espèces ainsi que leurs conséquences physiques ou comportementales.


Tout d’abord, présente dans la savane africaine, un milieu très chaud et sec, la grenouille taureau africaine est recouverte d’un mucus qui dissout l’oxygène de l’air, aidant la peau de l’animal à respirer. Toutefois, le climat aride du continent peut entraîner le dessèchement de sa peau. Afin de contrer cette menace, l’amphibien se réfugie sous terre dans des trous de six à huit pouces. En créant une membrane muqueuse, un cocon se solidifie autour de son corps, comme une enveloppe de protection, et la grenouille entre alors dans un état d’engourdissement, qui peut se prolonger jusqu’à sept ans. Ainsi, lorsque la pluie tombe abondamment et que le sol s’humidifie, le cocon se ramollit. Le gros sauteur se réveille donc, prêt pour la saison de reproduction.


En deuxième lieu, la légine antarctique vie dans les eaux glaciales de l’océan Austral. Pour éviter qu’elle gèle, car cette espèce doit supporter des températures extrêmes, cet être marin, comme plusieurs autres, a développé une protéine « antigel ». La protéine se lie ainsi avec les cristaux de glace se formant dans le sang de l’animal et empêche la croissance de ceux-ci. Selon National Science Foundation, 90 % des poissons de la région antarctique représentent des poissons possédant cette molécule unique.



L’argyronète, quant à elle, est une araignée qui vit en grande partie sous l’eau : elle s’alimente, mue, passe l’hiver et se reproduit dans cet environnement. Cet arachnide est cependant dépourvu de branchies, ce qui rend son système respiratoire inapte au monde de Némo. Pour y remédier, l’argyronète produit une « cloche de plongée », c’est-à-dire une bulle qui est composée d’air rapporté de la surface et qui est conservée par ses poils. Elle lui permet de chasser de petits animaux aquatiques et de tisser une toile tout en demeurant sous l’eau. D’ailleurs, l’araignée entrepose également une bulle d’air sous son mandala de fils, dans le but de se reposer ou de manger.


Bref, nous ne pourrons peut-être pas nous enterrer sous terre à la manière de la grenouille taureau africaine, respirer par une bulle d’air comme l’argyronète ou vivre dans des eaux glacées telle une légine antarctique, mais rien ne nous prive de nous inspirer de ces créatures pour réagir avec plus d’habiletés aux changements et à l’adversité. À vos marques ! Prêts? Persévérer!
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